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Alimentation

L’Université de Lorraine s’oriente vers plus de végétarien, de local et de bio, qui sont autant de clés pour préserver la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique. Pour suivre cette trajectoire, elle met en place une politique d’achats écologiquement exigeante et des distributeurs de produits sobres en emballages, bios et locaux.

L’impact écologique de l’alimentation

L’alimentation, et en particulier la consommation de viande, est l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Deux facteurs principaux expliquent cet impact.

D’une part, l’élevage nécessite de vastes surfaces pour cultiver les céréales destinées à nourrir les animaux et pour leur pâturage. Ainsi, l’agriculture est responsable d’environ 80 % de la déforestation mondiale. Cette déforestation libère de grandes quantités de CO₂ (dues aux techniques de brûlis), détruit les habitats naturels de nombreuses espèces et fait disparaître d’importants puits de carbone.

D’autre part, les ruminants, et notamment les vaches, émettent beaucoup de gaz à effet de serre sous forme de méthane (CH₄) lors de la digestion et par leurs déjections, car, les protéines animales génèrent bien plus d’émissions que les protéines végétales, même lorsqu’elles sont produites en circuit court. Par exemple, pour 100 g de protéines, le bœuf émet près de 50 kg équivalent CO₂, contre moins de 3 kg équivalent CO₂ pour les céréales.

Consultez une infographie comparant les émissions de eq CO2 de produits alimentaires

Émissions de gaz à effet de serre pour 100g de protéines


Les émissions de gaz à effet de serre sont mesurées en kilogrammes équivalent dioxyde de carbone (eq kg CO2) pour 100g de protéines. Derrière cette mesure, la majorité des gaz à effets de serre (CH4 , N2O, O3…) sont pris en compte. Comme ces derniers possèdent un potentiel de réchauffement global différent, pour simplifier, les mesures sont ramenées et exprimées en équivalent kg CO2.

ampoule

Les protéines animales génèrent plus d’émissions de gaz à effet de serre que les protéines végétales, même en circuit court

boeuf
poissons
noisettes

Note : Les données représentent les émissions moyennes mondiales de gaz à effet de serre des produits alimentaires sur la base d’une vaste méta-analyse de la production alimentaire couvrant 38 700 exploitations agricoles commercialement viables dans 119 pays.
Source : Poole, J., & Nemecek, T. (2018). Additional calculations by Our World in Data.

L’Université de Lorraine s’engage pour une alimentation plus durable

Les produits industriels transformés sont remplacés par des produits locaux, dans les distributeurs présents sur les campus.

L’Université limite la production de déchets en installant des fontaines à boisson sans gobelets.

En ce qui concerne les marchés, l’université prend aussi la question au sérieux, en spécifiant aux traiteurs l’obligation de proposer un menu végétarien.

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Émission de GES de l’alimentation