Déchets et réutilisation

L’impact des déchets

D’après le Haut conseil pour le climat, 4% des émissions de GES en France sont dues aux principaux modes de traitement des déchets et des eaux usées. Il y a deux raisons à cela. La principale cause des émissions est le stockage des déchets en décharge, qui libère du méthane, un puissant GES. Ensuite, parce que lorsque le déchet n’est pas recyclé, il est souvent valorisé énergétiquement, ce qu’on appelle l’incinération. Cette méthode crée de l’énergie mais génère en contre partie des GES. Enfin, le tri, qui nécessite du transport et de l’énergie, engendre également des émissions de GES. Cela n’inclut pas l’impact des déchets jetés dans la nature, qui polluent sols, rivières, nappes phréatiques et océans.

C’est la raison pour laquelle le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas.
>> Pour en avoir plus : Déchets Chiffres-clés 2023 de l’ADEME

Qu’est ce que cela représente à l’Université de Lorraine

En 2023, pour les seuls sites dont nous avons la gestion des déchets (Nancy & Metz agglomération), on estime que l’Université de Lorraine a engendré :

• 22 533 519 litres de déchets tout confondus pour un montant de 478K € concernant le Grand Nancy.

• 267 tonnes, soit environ un peu plus de 1,5 millions de litres de déchets, pour le secteur de Metz Agglomération, dont 39,22% qui sont recyclables.

À cela, il faut ajouter les déchets des autres sites délocalisés (Thionville, Sarreguemines, Épinal…) ainsi que ceux des laboratoires et unités de recherche.

DONNEES DEEE EN COURS

Déchets chimiques : 81 217 tonnes

(~10 Tours Eiffel)

Déchets biologiques dangereux : 12 010 litres et 30,8 tonnes*

*Extrapolation de données sur la moitié d’une année.
Pour approfondir vos connaissances, vous retrouverez sur l’UL TV des vidéos explicatives notamment sur la gestion de la filière déchets à l’université.

L’Université de Lorraine s’engage à limiter sa production de déchets

Afin de diminuer la création des déchets ainsi que le coût de leur gestion, la direction de la logistique interne (DLI) favorise un meilleur tri à la source par la multiplication des points de collecte. Ceux-ci sont accompagnés d’une campagne d’affichage à des fins de sensibilisation. Plus de 3 000 ilots de tri ont été installés sur toute l’Université de Lorraine. Des bio-seaux sont installés sur les sites pour compléter la collecte des déchets et respecter la réglementation.

Pour agir à la source, l’Université de Lorraine s’engage à réduire les produits à usage unique. C’est dans ce sens que les gobelets des fontaines à eau et distributeurs de boissons sont remplacés peu à peu par des tasses et gourdes. On estime pour 2024 que sur les trois sites pilotes, cela devrait représenter l’économie de 1,3 million de gobelets.

Pour les déchets associés au travail de recherche, la direction de la prévention sécurité environnement (DPSE) accompagne les assistants de préventions des laboratoires afin d’optimiser la consommation de ressources et réduire la quantité de déchets engendrés de ces cellules. La DPSE tente aussi d’améliorer continuellement le suivi des déchets dangereux pour un traitement de ces derniers plus efficace.

Enfin, plus globalement, la mission transition écologique participe aussi à la prévention et la diminution des déchets au sein de l’université par ses actions de sensibilisation auprès des services et de la communauté étudiante.