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Mobilités

Facteur d’intégration et d’inclusion, la mobilité joue un rôle majeur dans notre quotidien. L’Université de Lorraine s’engage à optimiser les déplacements de sa communauté pour garantir à chacun et chacune des opportunités tout en réduisant autant que possible son empreinte écologique associée aux différents modes de transport.

L’impact de nos mobilités

En 2019, en France, le secteur du transport représentait plus de 31 % des émissions totales de gaz à effets de serre (GES). C’est aussi le secteur le plus consommateur d’énergies fossiles avec plus de 91 % de la consommation française. Le transport est aussi un enjeu de santé publique, car c’est la principale source de nuisance sonore et d’émission de polluants dans l’air (NOx, particules fines). Enfin, en ville comme à la campagne, les infrastructures nécessaires pour le transport prennent le pas sur des milieux naturels ou des terrains agricoles. Cela peut donc impacter négativement la biodiversité et mettre en danger notre résilience alimentaire en changeant l’usage des sols et en fragmentant le territoire.

Nous avons donc toutes et tous un intérêt à faire des efforts dans ce domaine, d’autant que des obligations légales nous y invitent. Pour ne citer que deux exemples, dans le cadre des services publics écoresponsables, l’établissement a l’obligation de diminuer de 10 % notre consommation de carburant en volume d’ici 2027 par rapport à 2022. Toujours d’ici à 2027, les trajets allers réalisés en avion devront baisser de 30 % par rapport à 2019.

À l’échelle de notre université, la mobilité est un enjeu encore plus prédominant. D’une part, il y a la mobilité domicile-campus qui représente à elle seule près de la moitié du bilan de gaz à effet de serre (BGES) de l’UL. De l’autre, les déplacements professionnels des 7 000 agent.es de l’établissement représentent près de 10% du poids carbone de ses achats (avion, voiture, et en moindre mesure, le train). L’enjeu des mobilités est donc de taille.

L‘enquête mobilité réalisée en 2021/2022 a permis d’éclairer les pratiques quotidiennes des personnels et étudiants, qui diffèrent naturellement d’un site à l’autre. Par exemple, au Campus Lettres et sciences humaines de Nancy, 60 % des étudiant·es déclaraient venir à pied. En revanche, sur le Technopole de Metz, seulement 9% déclaraient venir à pied. Cette différence s’explique en majeure partie par la situation géographique du site et les solutions d’hébergement aux alentours. Ainsi, l’Université de Lorraine doit adapter ses propositions en fonction des sites et en étroite collaboration avec les actrices et acteurs sur les campus.

Sources :
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45511
https://www.arb-idf.fr/fileadmin/DataStorageKit/ARB/Articles/Articles-PDF/1_maxime_zucca_natureparif_07062016.pdf
https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/climat/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-et-l-empreinte-carbone-ressources/article/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-du-secteur-des-transports

La mobilité géographique de la communauté universitaire

Répartition des émissions carbone liées aux déplacements

Le total des émissions de CO2 liées aux déplacements quotidiens entre domicile et campus s’élève à plus de 40 000 tonnes / an. On constate que 85 % de ces 40 000 tonnes sont liées aux déplacements en voiture (hors covoiturage) !

Schéma bilan carbone mobilité 2022 : totale = 41 617 T eq/CO2.  Dans ce total bilan carbone, on y trouve les trajets domicile-campus qui constituent 95% du bilan carbone de la mobilité soit 40 000 T eq/CO2.  Il comprend aussi les trajets professionnels qui constituent 5% du bilan carbone de la mobilité soit 1 617 T eq/CO2

Podium des modes de déplacement

L’usage de la voiture reste majoritaire, par rapport aux autres transports, mais nous remarquons que les modes actifs (vélo, marche, trottinette, etc.) représentent une part tout de même importante !

Schéma qui reprend la répartition des moyens de transport utilisés par catégorie d'usager : 
- Pour la voiture : 36% des étudiants contre 58% pour les personnels
- Pour les modes actifs (vélo, marche, trotinette, etc.) : 33% pour les étudiants contre 27% pour les personnels 
- Pour le bus/tram : 24% pour les étudiants contre 11% pour les personnels
- Pour le train : 7% pour les étudiants contre 5% pour les personnels

Pour en savoir plus, consultez l’enquête 2021-2022 sur Factuel : Enquête mobilités de la communauté universitaire

L’Université de Lorraine s’engage pour favoriser les mobilités moins carbonées

Comme nous l’avons souligné plus haut, la mobilité représente une part importante de nos émissions de GES. Dans le cadre de sa politique de transition écologique, le rôle de l’Université de Lorraine est d’accompagner les changements en favorisant notamment toutes les alternatives de mobilités durables, a fortiori actives.

Ainsi, afin de structurer la politique mobilité, une chargée de projet mobilité a été recrutée début 2024. Son rôle est d’accompagner la communauté universitaire, aussi bien les étudiant·es que le personnel. Vous pouvez la contacter à ce mail suivant pauline.sorieul@univ-lorraine.fr.
Par ailleurs, afin d’obtenir des données plus fines et mieux orienter les actions qui vont être mises en place, une nouvelle enquête mobilité est menée en début d’année 2025.

Actions

  • Forfait Mobilités durables

    Personnel
    Metz et agglomération

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  • MonVéloo : réparer son vélo à prix préférentiel

    Étudiant·e et Personnel
    Metz et agglomération

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  • Prise en charge des abonnements de transport en commun

    Personnel
    Metz et agglomération

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  • S’engager dans un atelier participatif d’entretien et réparation de vélo

    Partenaire, Étudiant·e, et Personnel
    Metz et agglomération

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  • Stations de gonflage

    Étudiant·e, Personnel, et Partenaire
    Metz et agglomération, Nancy et agglomération, Longwy, Bar-le-duc, Saint-Dié, Forbach, Sarreguemines, Saint-Avold, et Thionville

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RESSOURCES

PDF enquête mobilités 2023

Enquête mobilités 2023