Notre engagement - Egalité diversité Inclusion

L’Université de Lorraine s’engage

L’Université de Lorraine se veut résolument engagée. Elle s’est construite autour de valeurs fortes, qu’elle a tenu à afficher dans sa Charte des valeurs. Elle s’investit donc pour l’égalité, la diversité et l’inclusion de tous et toutes, à travers plusieurs actions.

> Structurer nos actions

> Sensibiliser et former

> Impliquer ses communautés

> Signaler et traiter

Structurer nos actions

Plan d’action égalité professionnelle femmes/hommes

Au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et de la société, le plan d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est une réponse à l’obligation de mettre en place un plan d’action pluriannuel dictée par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019. Au-delà des exigences légales, l’Université de Lorraine souhaite défendre, promouvoir et faire évoluer des valeurs qui lui sont chères. Ainsi, ce plan s’inscrit-il dans la continuité d’actions engagées avec volontarisme et de longue date sur les questions de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion en son sein.

Télécharger le plan d’action

Prévention Harcèlement Doctorant

Un groupe de travail Prévention Harcèlement Doctorant (GT PHD), rassemblant des doctorantes, doctorants, personnes dirigeant des thèses et écoles doctorales, ainsi que certaines directions opérationnelles, a débouché sur 19 propositions pour améliorer les dispositifs existant, reposant sur :

des actions spécifiques au déroulé de la thèse
des actions spécifiques au harcèlement
des informations préalables au commencement de la thèse
le renforcement de l’animation scientifique au sein des unités de recherche
le renforcement du système de suivi des arrêts de thèse
la sensibilisation, la formation et la communication sur le harcèlement.

En plus des deux dispositifs d’alerte et de traitement déjà mis en place par l’université (harcèlement moral, réservé au personnel mais incluant les doctorantes et doctorants, et l’autre dédié aux violences sexistes et sexuelles et aux discriminations, dédié à l’ensemble de la communauté universitaire), certains cas sont directement pris en charge par les directions d’écoles doctorales et leurs gestionnaires. Au niveau national, des comités de suivi individuels (CSI) ont été mis en place pour regarder le déroulement scientifique de la thèse. C’est aussi un moment où les doctorantes et doctorants peuvent faire état de leur conditions matérielles et de bien-être.

Certaines de ces préconisations sont déjà en place, comme le CSI ou la procédure de déport de signature. Les doctorantes et les doctorants peuvent par ailleurs désigner un membre du CSI. Une feuille confidentielle a été mise en place peut-être directement transmise à la Maison du doctorat, sans que le directeur ou la directrice de thèse ou de laboratoire n’en ait connaissance.

Cette démarche s’inscrit dans une démarche nationale. En octobre 2021, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, déployait un plan d’action contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. Ces questions sont présentes au cœur de l’Université de Lorraine, qui a réalisé sont premier plan d’action dédié à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en juin 2021.

Schéma directeur du handicap

Le schéma directeur du handicap 2018-2022 est un plan d’action qui couvre l’ensemble des domaines concernés par le handicap dans l’établissement. L’Université de Lorraine s’engage dans des actions inclusives en matière de handicap visant à offrir une égalité des chances aux étudiantes, étudiants et personnels, quel que soit leur statut.

Le schéma directeur du handicap 2018-2022 intègre différents aspects qui concernent l’accompagnement des étudiantes et étudiants, les ressources humaines, le cadre bâti, les ressources informatiques, la formation, la recherche et l’accessibilité de l’ensemble des activités proposées à la communauté universitaire.

Téléchargez les bilans annuels du schéma directeur du handicap :

Bilan 2019

Bilan 2020

Bilan 2021

Charte de la diversité

L’Université de Lorraine s’est engagée aux côtés de plusieurs partenaires, en signant la Charte de la diversité.

La Charte de la diversité est un texte d’engagement proposé à la signature de tout employeur, qui souhaite par une démarche volontariste, agir en faveur de la diversité et dépasser ainsi le cadre légal et juridique de la lutte contre les discriminations.

L’Université de Lorraine a ainsi souhaité rejoindre les entreprises, associations et collectivités ayant signé la Charte de la diversité pour réaffirmer son engagement pour la diversité et contre toutes formes de discriminations.

Charte de l’Autre cercle

La charte de l’Autre Cercle constitue la référence dans l’engagement des employeurs auprès des communautés LGBT+.

Articulée autour de 4 axes, elle vise à s’engager pour :

Créer un environnement inclusif pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT+
Veiller à une égalité de droit et de traitement entre tou·tes les collaboratrices et collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle et identité de genre
Soutenir les collaboratrices et collaborateurs victimes de propos ou d’actes discriminatoires
Mesurer les avancées et partager les bonnes pratiques pour faire évoluer l’environnement professionnel général.

Les équipes de l’Autre Cercle ont complété cette charte pour l’adapter à l’environnement de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), en ajoutant notamment des engagements envers les étudiantes et étudiants. C’est cette nouvelle charte que l’Université de Lorraine a signé, s’engageant pour un environnement bienveillant et inclusif envers ses personnels, étudiantes et étudiants.

Télécharger la charte d’engagement LGBT+ (FR)

Télécharger la charte d’engagement LGBT+ (EN)

Sensibiliser et former

La mission EDI mène des actions de sensibilisation auprès des étudiantes et étudiants, et met en place des actions de formations destinés à l’ensemble de la communauté universitaire.

Formation

Chaque année, environs une centaine de personnes est formée aux thématiques de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) et les discriminations à travers le déploiement des cellules EDI. Les formations portent sur l’identification des situations de VSS et de discriminations et sur l’écoute et l’orientation des victimes ou des témoins. Chaque session permet aux membres qui la suivent de monter en compétence et de pouvoir animer des sessions de sensibilisation à travers les outils qui leurs sont mis à disposition !

Sensibilisation

Différentes sessions de sensibilisations sont organisées régulièrement, par la mission EDI et/ou les composantes de l’établissement. Ces sessions de sensibilisation prennent plusieurs formes différentes :

Sensibilisation par le théâtre forum ;
Intervention des membres des cellules EDI au sein des composantes ;
Fresque de la diversité ;
Intervention de la mission EDI durant des événements ;
Organisation d’événements pour échanger autour des thématiques EDI (projections-débats, conférence, tables-rondes, expositions, affiches et panneaux de prévention…)

Pour mener à bien ces sessions de sensibilisations, l’Université de Lorraine s’est doté d’un ensemble d’outils que vous pouvez retrouver dans la rubrique « Ressources ».

Impliquer les communautés

L’Université de Lorraine travaille à la diffusion des valeurs d’égalité, de diversité et d’inclusion. C’est pour cela qu’elle s’inscrit dans des dispositifs et des réseaux nationaux, et active des relais sur son territoire.

La communauté universitaire : les cellules EDI

Dans le but de mailler l’ensemble du territoire lorrain, la mission accompagne la création de cellules EDI. Ce sont des relais égalité-diversité-inclusion au sein des composantes et/ou des campus. Les cellules EDI sont des groupes organisés de personnels, d’étudiantes et d’étudiants qui se réunissent dans le but de participer à la lutte de l’établissement contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles et les discriminations, dans le but de préserver un environnement bienséant et d’insuffler une culture de respect mutuel au sein de l’Université.

Retrouvez la liste des cellules EDI de l’Université de Lorraine

Les partenaires : la communauté Égalité, diversité, inclusion (EDI)

Cette communauté a pour objectif de faciliter les relations et les partenariats entre les différentes composantes de l’université et les acteurs du monde socio-économique tels que les collectivités, les entreprises, les associations, les pôles de compétitivité, etc., sur les sujets de l’EDI.

Retrouvez les infos sur la communauté EDI :

Téléchargez la fiche descriptive de la communauté « Égalité, diversité, inclusion »

Formulaire d’inscription à la communauté

Signaler et traiter

Dispositif de signalement harcèlement sexuel & discriminations

En réponse à la volonté de l’Université de Lorraine de lutter contre les violences à caractère sexuel et les discriminations, un dispositif d’accompagnement est mis en place depuis 2018. Il permet de définir les actions à mener face à une situation de harcèlement sexuel, ou plus largement toute violence à caractère sexuel, et de discrimination.

Comment fonctionne ce dispositif ?

L’alerte peut être lancée par tout étudiant·e ou personnel par :

06 38 97 73 91
harcelement-sexuel-discrimination@univ-lorraine.fr

Ce dispositif est indépendant d’une démarche externe initiée par la victime (dépôt de plainte, contact d’une association, etc.).

La psychologue du travail ou la déléguée aux relations et aux conditions de travail répond à ces appels en toute confidentialité et propose à la personne un premier entretien en vue de recueillir les faits et établir la suite de la procédure. Du recueil de l’information au lancement de procédures disciplinaire et/ou pénale, un accompagnement de la/des personne·s concernée·s est prévu.

Ce dispositif d’alerte s’adresse aux étudiant·es et aux personnels de l’établissement, victime ou témoin de violences sexuelles ou sexistes ou plus largement toute violence à caractère sexuel, ou de discrimination. Il constitue une réponse à la circulaire 2015-193 relative à la “prévention et au traitement du harcèlement sexuel dans les établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche relevant du MENESR”. Il est porté par le vice-président égalité-diversité-inclusion.

Dispositif de signalement de harcèlement moral

L’Université de Lorraine a mis en place un système d’alerte simple, via une adresse électronique et un numéro de téléphone, auprès de la cellule d’alerte, composée de la psychologue du travail et de la chargée de l’accompagnement individuel et des parcours professionnels. Ce dispositif a été voté par le conseil d’administration de l’Université de Lorraine du 29 septembre 2020. Ce dispositif d’alerte s’adresse aussi bien aux agents de l’établissement qu’aux doctorantes et doctorants.

Comment déclencher une alerte ?

Pour alerter, deux possibilités :

Soit envoyer un message à l’adresse générique : harcelement-moral-au-travail@univ-lorraine.fr

Soit prendre directement contact avec les personnes de la cellule d’alerte :

Nadja Formet, psychologue du travail : 03 72 74 00 86,
Estelle Moeglin, chargée de l’accompagnement individuel et des parcours professionnels : 03 72 74 01 67.

Comment sont traités les signalements ?

Une fois l’alerte donnée, un rendez-vous est proposé à la victime présumée (accompagnée si elle le souhaite) avec les deux personnes de la cellule.
Si le harcèlement moral présumé est confirmé, la victime est orientée vers le médecin de prévention tandis que la cellule d’alerte constitue un dossier en collectant des éléments factuels avec la victime présumée. Ce dossier est ensuite analysé par le Groupe de liaison des situations de harcèlement (GLSH). Ce groupe interdisciplinaire rassemble des directions de l’université et des représentants du personnel (composition du groupe : direction des ressources humaines, la DRCT, direction des affaires juridiques, médecins de prévention, assistantes sociales, un représentant du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), cellule d’alerte).
Puis, il propose au président des recommandations visant à protéger la victime présumée et à mettre, le cas échéant, fin au harcèlement. Le GLSH assure le suivi de leur mise en œuvre.

A noter que la présidente peut, à tout moment, décider de faire un signalement au procureur.