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J’organise un événement

Retrouvez ici une boîte à outils contenant des ressources sur l’organisation d’événement.

Avant la fête

Créer une association étudiante

Vous voulez être acteur de votre vie étudiante ?
Alors, intégrez une association étudiante ou bien créez votre propre association !

Création

En vertu du principe de la liberté d’association, une association peut fonctionner sans être déclarée. Mais pour avoir la capacité juridique, pour pouvoir par exemple, demander des subventions, soutenir une action en justice, acheter ou vendre en son nom, une association doit être rendue publique. Cela implique deux formalités :

  • La déclaration à la préfecture ou à la sous-préfecture.
  • La publicité de cet acte par une insertion au Journal Officiel.

Procédure

  • Déclaration de l’association :
    Titre de l’association, l’objet, l’adresse de son siège social, coordonnées des personnes chargées de l’administration, un exemplaire de ses statuts daté et certifié conforme par au moins deux personnes ou membres fondateurs.
    L’acte de déclaration est gratuit.
    Récépissé de l’administration dans les 5 jours si le dossier est complet.
  • Demande d’insertion au Journal Officiel : Fournir le récépissé de la déclaration.
  • Coût forfaitaire de la publication : 44 €.

Demandes d’autorisation

Procédure et consignes pour l’utilisation exceptionnelle des locaux de l’Université

Au moins 2 mois avant le jour prévu de la manifestation :

Si vous utilisez des locaux de l’université de Lorraine, vous DEVEZ passer par la Direction Prévention, Sécurité, Environnement (DPSE) de l’Université de Lorraine.

Autorisation de la Mairie du lieu de la manifestation :

  • Après signature par l’organisateur et le responsable du site universitaire (doyen, directeur, …), le dossier complet (en 4 exemplaires) est transmis à la Direction Hygiène Sécurité Environnement. Cette dernière le valide et donne un avis, et le soumet au Président d’Université pour signature.
  • La Présidence de l’Université se charge de le faire parvenir à la mairie de la commune du site universitaire concerné.
  • Une copie est renvoyée à l’organisateur.

ATTENTION : Le dossier doit être déposé à la mairie 2 mois avant la dite manifestation.

Documents à télécharger

Résumé des démarches et constitution du dossier

Rendez-vous sur le Wiki de la DPSE pour y télécharger tous les documents et constituer votre dossier.

Pendant la fête

Les risques liés à l’alcool

Le binge drinking, c’est quoi ?

Il s’agit d’absorber une grande quantité d’alcool dans un court laps de temps :
+ de 5 verres en moins de 2h chez les garçons
+ de 4 verres en moins de 2h chez les filles

Risques à court terme

Les effets de l’alcool au niveau du cerveau se manifestent en deux temps :

  • Phase d’excitation : « l’alcool stimule »

euphorie : sujet bavard et familier

désinhibition : prises de risque

possibles violences :

Accidents… (voiture, travail, domicile, loisirs)
Violences sexuelles, grossesse, IST, Viols
Rixes, dégradation des locaux et des biens publiques.
Suicides
Homicide

Le taux moyen retrouvé lors des actes de violence est de : 1,25g/l (5 à 6 verres standards).

  • Phase de somnolence : « l’alcool sédate »

1 à 2g/l = 4 à 10 verres standards

troubles de la coordination, instabilité

troubles de l’équilibre, de la parole

baisse de vigilance, confusion

somnolence

2 à 3g/l

torpeur (abattement – abrutissement) : capacité de réaction quasi inexistante

3g/l

Coma, perte de conscience, atteinte des fonctions vitales comme la respiration et la température (baisse) du corps… jusqu’au risque de décès

Conduites à tenir

Assistance à personne en danger

1 : Vérifiez que la personne respire normalement.
2 : Couchez la victime sur le côté pour éviter qu’elle ne s’étouffe avec sa langue ou avec ses vomissements (Position Latérale de Sécurité) : basculez la tête en arrière puis faites rouler la victime sur le côté avec un bras sous la tête, dégrafez les vêtements serrés.
3 : Téléphonez aux pompiers (18) ou au Samu (15) ou faites le 112 (n° d’urgence européen)
4 : Parlez à la victime pour tenter de la garder consciente, couvrez-la car l’alcool fait baisser la température du corps.

Attention :
Soyez attentifs aux autres. Ne laissez pas une personne alcoolisée quitter une soirée seule ou s’isoler.

Prévention Solidarité Sauvegarde

Si le maître mot reste la prévention en matière de débordements en tous genres lors de conduites festives, il faut féliciter les étudiants pour leur sérieux, la plupart du temps. En témoigne le tout petit nombre de sollicitations auprès des services de secours, il n’en demeure pas moins vrai qu’il faut parfois gérer des conduites inappropriées. Que faire dans ces cas en tant que camarade, quand passer la main aux professionnels des secours ?

Quelques conseils pour une soirée réussie

Avant une soirée arrosée, adoptez le principe du conducteur désigné : « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas. »

Evidemment … décidez vous avant la soirée et aidez le conducteur à rester sobre, ET surtout, refusez de monter dans une voiture dont le conducteur a bu.

Pour rester dans les limites du raisonnable, ne buvez jamais plus de deux unités d’alcool (soit deux verres de vin, ou deux demis, tels qu’ils sont servis dans un bar) si vous avez à conduire.

Par sécurité, comptez 2 heures pour éliminer l’équivalent d’une unité d’alcool. (une dose de bar)

N’hésitez pas à vous tester avant de prendre le volant : des éthylotests sont en vente dans les pharmacies, les grandes surfaces, dans certains associations étudiantes (BDE). Renseignez-vous également si le Service de Santé  (ou Siumpps, Sumpps, Sumps) de votre Université peut vous en fournir.

Ne vous fiez pas à vos impressions : on peut être dangereux ou en danger au volant, même sans se sentir ivre, le vrai danger, c’est ce sentiment d’euphorie et d’impunité que peut procurer l’alcool, même à faible dose…

Halte aux idées Reçues

Alcool et cannabis au volant

« J’ai l’habitude de boire, je reste lucide. Je peux donc conduire. »

FAUX

Lorsqu’on boit de l’alcool régulièrement, on en perçoit moins les effets, mais cela ne change rien au taux d’alcoolémie … et pas grand chose à ses effets (mauvaise perception du risque, baisse de la vigilance, réflexes troublés, restriction du champ de vision, etc.).

« Quand je conduis, je ne bois jamais d’alcool fort… Mais du vin ou des bières à table, c’est sans danger. »

FAUX

Un demi de bière de 25 cl à 5° équivaut à un verre de vin de 10 cl à 12°, qui est lui-même égal à 3 cl de Whisky ou de Cognac (alcool à 40°). Toutes ces quantités d’alcool représentent à peu près 10 gr d’alcool pur.

« Fumer du cannabis avant de prendre le volant n’est pas dangereux, car c’est une drogue douce. J’ai l’impression que cela m’apaise et me fait conduire plus doucement. »

FAUX

L’image de la drogue douce du cannabis est fausse. Elle date des années 1970, quand la résine de cannabis était peu dosée en delta 9 (tétrahydrocannabinol (THC, principe actif du cannabis), de l’ordre de 2 à 6 %. Aujourd’hui, la résine de cannabis atteint de 34 à 47 % de THC avec les OGM. De plus, le cannabis est un psychodysleptique, c’est à dire qu’il appartient à la catégorie des hallucinogènes comme le LSD. Des études ont montré que les fumeurs avaient tendance à rouler moins vite, d’autres ont aussi révélé que le cannabis avait un effet désinhibant qui pouvait, par exemple, inciter à griller un feu rouge. Ce cannabis modifie la perception des formes, des distances, des volumes. Une voiture va paraître plus ou moins grosse qu’elle ne l’est en réalité. Jan Ramaekers, l’un des chercheurs les plus réputés sur le cannabis, a démontré que lorsqu’il s’agit de doubler une voiture alors qu’une autre arrive en face – une tâche compliquée impliquant de nombreux paramètres – un fumeur de cannabis n’y parviendra pas. A la question « ça passe ou ça passe pas ? », celui-ci va prendre la mauvaise décision, car il subit une modification sensorielle. Il voit la voiture en face déformée et est incapable de mesurer la distance. Cela à 90 % des cas.

« J’attends toujours deux à trois heures après mon dernier verre avant de reprendre le volant. »

FAUX

Tout dépend de la quantité d’alcool que l’on a bu, car le corps ne peut éliminer que 0,10 à 0,15 g d’alcool par heure. Attention, les hommes prennent 0,20 g à chaque verre et les femmes 0,25 g (environ).

« Je suis un excellent conducteur. Même au-dessus de 0,5 g d’alcool dans le sang, je conduis toujours mieux que l’automobiliste moyen. »

FAUX

Lorsqu’on dépasse le taux légal, le risque d’accident est multiplié par trois ou quatre quelle que soit la qualité du conducteur. Au-delà, il continue à augmenter de façon exponentielle selon la quantité d’alcool consommée. Ainsi, à 0,8 g/l, le risque est 10 fois plus important. À 1,2 g, il est 35 fois supérieur, et à 2 g il l’est 80 fois plus ! En fait, la différence entre conducteurs joue, mais principalement en dessous du seuil légal de 0,5 g/l. « Entre 0,2 et 0,5 g d’alcool, certaines personnes, notamment les jeunes, ont des effets de l’alcool plus marqués. Le risque d’accident d’un jeune de 22 ans à 0,2 g/l est équivalent à celui d’un homme de 40 ans à 0,5 g/l d’alcool. Pourquoi ? parce qu’on a de meilleurs automatismes, c’est à dire un meilleur coup de volant avec de l’expérience quand on conduit depuis 20 ans. Les réflexes sont de meilleure qualité » explique le docteur Mercier-Guyon.

« Je préfère fumer un ou deux joints et prendre une ou deux bières que m’enivrer au Whisky. C’est moins dangereux quand on reprend la route en fin de soirée. »

FAUX

Les effets cumulés de l’alcool et du cannabis, même à faible dose, sont dévastateurs. Le risque d’être responsable d’un accident mortel est 14 fois plus élevé pour ceux qui associent les deux produits ! Selon une étude scientifique (Lamers et Ramaekers en 2000), la combinaison d’une alcoolémie de 0,4 g/l et de quelques joints (équivalent à THC 200 ug/kg) est équivalente à une alcoolémie de 1,4 g/l.

« En dessous de 0,5 g/l, on est forcément capable de conduire, puisque c’est la limite légale ! »

FAUX

Selon le docteur Mercier-Guyon, on est capable de conduire, et au risque de choquer, on est même capable de conduire lorsqu’on est au-dessus du taux légal, mais on a un sur-risque d’accident important ! A 0,5 g d’alcool dans le sang, on est pas ivre au volant. Mais il ne faut pas croire qu’en dessous de ce seuil de 0,5 g les effets de l’alcool soient neutres. La réglementation reste la réglementation, attention de ne pas l’oublier !

« Quand j’ai fumé des joints, j’attends deux à trois heures avant de reprendre le volant. Après, je sens que j’ai repris le contrôle et que je peux conduire »

FAUX

Là encore, tout dépend de la quantité de cannabis consommé. Les effets psycho-actifs sont immédiats (quelques secondes à quelques minutes), et leur durée est rarement supérieure à deux, trois ou quatre heures après la consommation d’un seul joint. Lors du contrôle de dépistage, les forces de l’ordre utilisent un test salivaire ou urinaire. Plus fiable, ce dernier permet de détecter le THCCOOH dans l’urine. Le THCCOOH, produit par les reins à partir du THC présent dans le sang, peut rester jusqu’à un mois pour un joint, voire plus suivant la consommation. Le test urinaire peut donc se révéler positif si un individu a consommé du cannabis, même s’il n’a pas conduit sous cet effet. La prise de sang déterminera si la personne a conduit sous l’emprise de cannabis, en retrouvant le THC. Sachant que pour l’usage simple, la peine encourue est alors d’un 1 an de prison et de 3 750 € d’amende.

 « Il suffit de manger pour que le taux d’alcool baisse. »

FAUX

Le taux d’alcool ne baisse pas si l’on boit de l’alcool au cours d’un repas… mais il montera moins haut. La concentration d’alcool dans le sang reste la même, mais augmente plus lentement quand l’estomac est lui aussi ralenti par la digestion, ce qui est le cas lorsqu’on a mangé. Une personne qui prend une certaine quantité d’alcool sans manger verra son taux d’alcool monter à 1,5 g, puis descendre à 1,2 g au bout de deux heures. Mais si cette même personne prend la même quantité d’alcool en mangeant, elle va monter à 1,2 g, mais au bout de deux heures, elle sera aux alentours de 1 g.

« Quand j’ai trop bu, j’avale un café fort ou une boisson type Feel Better ou je mange des bonbons Croix bleue. Ça trompe les contrôles. »

FAUX

Il faut en moyenne 9 secondes pour boire un verre et 90 minutes pour qu’il soit éliminé totalement par le corps. Et quoi qu’on fasse, boire de l’eau, du café, avaler 2 ou 3 aspirines ou une boisson miracle, cela ne va pas plus vite. La seule recette : attendre. Lors d’une expérience, nous avons essayé de faire boire du café très fort à « Christian ». A 16 h 45, son taux d’alcool est de 0,76 g/l de sang ; il boit deux cafés coup sur coup : son taux est identique à 17 heures, tout comme à 17 h 16. Il avale ensuite 50 grammes de chocolat noir, car certains « tuyaux » qui s’échangent sur Internet affirment que souffler dans un éthylomètre juste après avoir mangé du chocolat trompe l’appareil. C’est faux ! Que cela soit immédiatement après ou une demi-heure plus tard, l’éthylomètre reste intraitable. Autre expérience : En ce qui concerne le Feel Better, nous demandons à « Jean-Paul » et à « Lucas » d’en boire une fiole à 13 h 50 et une autre à 15 h 10. Comme nous nous y attendions, le miracle ne se produit pas. Le taux d’alcool de « Jean-Paul » s’élève à 0,80 g juste après avoir bu le premier Feel Better, puis il boit deux verres de vin à 14 h 50 et prend le second Feel Better 20 minutes plus tard. A 16 heures, il est encore à 0,78 g d’alcool par litre de sang ! Pour « Lucas », le Feel Better n’a pas plus d’effet, son taux d’alcool continue à monter régulièrement pendant cette période à coups de doubles Whisky, c’est tout à fait normal. De nombreuses études scientifiques ont testé et prouvé que le Feel Better ne marche pas. Comme pour les bonbons Croix bleue, ce produit repose sur une vieille légende basée sur un fond de vérité. Si on injecte une solution de fructose (environ 2 litres) à des personnes en coma éthylique, on diminue leur taux d’alcoolémie. C’est de là qu’est partie une rumeur selon laquelle les bonbons Croix bleue, constitués de fructose, étaient capables d’abaisser le taux d’alcool. Il faudrait en manger environ 5 kilos sur un très court laps de temps pour voir le taux diminuer. Le Feel Better contient, lui, en plus du fructose, des herbes dépuratives hépatiques indiquées en cas de crise de foie. Comme les gens assimilent foie et alcool, ce produit a pu être vendu comme remède miracle, alors qu’il s’agit d’une escroquerie monumentale !

En bref :  L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez-le avec modération.

Questionnaire écrit par Laurent Graillot, policier formateur Anti-drogue, DDSP 54, Nancy

Ce que dit la loi

🍷 L’alcool et la loi

Bien que l’alcool soit un produit licite, sa consommation est réglementée en France.

Il est interdit de vendre ou de donner de l’alcool à des mineurs, l’ivresse publique est répréhensible, tout comme le tapage nocturne. Une personne en situation  »d’ivresse publique et manifeste » peut être arrêtée par la police et placée en cellule de dégrisement jusqu’à redevenir sobre. La personne peut payer par la suite une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros.

De nombreuses situations dangereuses peuvent se produire en raison d’ivresses.

En cas d’agression commise en état d’ivresse, celui-ci constitue une circonstance aggravante.

Conduire en ayant bu est également très dangereux, et quelque soit le véhicule utilisé (voiture, moto, camion, vélo et trottinette compris…). C’est pourquoi, l’ivresse au volant est verbalisable. Un contrôle de l’alcoolémie peut être effectué à tout moment par un gendarme ou un policier, même sans aucune infraction commise.

Nouvelle législation sur l’alcool et le permis probatoire 

Depuis le 1er Juillet 2015, le taux d’alcool limite autorisé pour les détenteurs du permis probatoire est de 0,2 gramme d’alcool par litre de sang.

Après la période probatoire et pour les autres conducteurs, le taux d’alcool limite autorisé est fixé à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.

⚠️ Les stupéfiants et la loi

La législation du cannabis

En France, le cannabis est une drogue dont la possession, la culture et la consommation sont interdites par la loi, même si elles sont limitées au sein de l’espace privé.

Sa production et sa vente sont illicites et peuvent conduire en prison.

Du fait de son interdiction, il n’y a pas de contrôle sur la nature des produits et les analyses des produits saisis montrent des taux très élevés de pesticides (notamment lors des productions hydroponiques ou hors sol, destinées à accroître le taux de tétra hydro cannabinol (ou THC), la principale substance active).

Le taux de THC peut varier considérablement suivant le type de produit et le type de culture.

Depuis 2003, un dosage sanguin de THC peut etre associé à un contrôle d’alcoolémie en cas de contrôle routier

🚬 Le tabac et la loi

Depuis 2009, il est interdit de vendre ou d’offrir du tabac à des mineurs.

Depuis 2014, il est tout aussi interdit de vendre ou d’offrir des cigarettes électroniques ainsi que les liquides s’utilisant en complément, à des mineurs.

Depuis 2007 et 2008, dans l’optique de protéger les non fumeurs du tabagisme passif, il est interdit de fumer dans les lieux accueillant du public (entreprises, établissements scolaires,cafés, restaurants, gares, transports en commun, hôpitaux, boites de nuit…)
Fumer chez soi, ou à l’extérieur, que ce soit dans la rue, sur la plage ou dans des espaces publics découverts est autorisé. Cependant, il est préférable de jeter ses mégots de cigarette (éteints) dans une poubelle ou un cendrier. Chaque année c’est 72 milliards de mégots qui sont jetés dans la nature, et nous savons bien qu’ils ne sont pas biodégradables…

Depuis 1991, la loi dite Evin, interdit toute propagande et publicité sur le tabac ainsi que la distribution gratuites de cigarettes.

En 2010, les messages sanitaires sur les paquets de cigarettes ont été précisé, et ils sont accompagnés de 14 photographies.

En 2015, le pictogramme destinée aux femmes enceintes est inséré sur les paquets.

📝 Assurances et conséquences

Si vous avez bu et que vous provoquez un accident…

Si votre taux d’alcoolémie dépasse 0,5 g/l de sang :

  • blessé, vous ne toucherez aucune indemnité
  • vous n’êtes pas remboursé des réparations de votre véhicule
  • vous ne serez pas défendu par la société d’assurances devant le tribunal correctionnel.

D’autre part, si la loi prévoit l’indemnisation des victimes, y compris des passagers, par l’assureur, ce dernier a ensuite le droit de :

  • Majorer la cotisation d’assurance jusqu’à 150 % s’il n’y a pas d’autres sanctions, 400 % en cas de sanctions multiples (suspensions de permis, condamnation pour délit de fuite …)
  • Résilier le contrat avant sa date d’expiration normale

Il vous sera ensuite très difficile de retrouver un assureur acceptant de vous couvrir.

Toute condamnation pour conduite en état d’ivresse doit être signalée à chaque nouvelle souscription de contrat d’assurance. L’assureur n’a aucune obligation d’accorder sa garantie.

À savoir : depuis 2003, les principales dispositions de la loi n°2003-87 relative à la conduite sous l’influence de substances ou plantes classées comme stupéfiants précisent : « La conduite sous l’influence de substances classées comme stupéfiants est un délit […] Un dépistage de tous les conducteurs est possible […] le dépistage en cas d’accident corporel de la circulation devient obligatoire « .

Autres conséquences : Sous l’influence de l’alcool le ton monte très vite. Une grande partie des agressions (injures, coups, agressions sexuelles) sont ainsi commises sous l’influence de l’alcool. En plus de cela, lorsqu’on est ivre, on est moins capable de se défendre et on devient plus vulnérable.

Le bruit

L’écoute de la musique à forte intensité au cours d’une soirée peut entraîner des pertes auditives, et des bourdonnements d’oreilles. Ces symptômes peuvent disparaître après un temps de repos mais aussi être irréversibles sans traitement approprié.

Depuis le décret du 15 décembre 1998, le niveau sonore ne doit pas dépasser 105 dB dans les lieux musicaux.

Selon le Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit (CIDB), ce niveau n’est tolé-rable sans protection que 5 minutes par jour.  Aussi, en cas d’exposition prolongée à ce niveau, des protections auditives doivent être portées et des temps de pause aménagés.

Afin de pallier à ces inconvénients, il est préférable de limiter l’intensité émise, à des niveaux moins élevés, en privilégiant notamment un dispositif de sonorisation de qualité notamment par multidiffusion.

Certaines salles sont équipées d’un limiteur acoustique qui empêchera la diffusion de musique au-delà d’un seuil prédéfini par une étude acoustique. Ce seuil est obligatoirement inférieur ou égal à 105 dB (A). En cas de voisinage proche, le seuil doit être réglé à 85 – 90 dB (A) pour préserver la tranquillité des riverains exposés.

Enfin les autorisations diverses obtenues pour l’organisation d’une soirée n’autorisent, en aucun cas, les excès de bruit notamment pour les sorties sur la voie publique (l’article 623-2 du code pénal sanctionne le tapage nocturne).

ATTENTION !

L’alcool, les médicaments, la fatigue, la drogue rendent moins sensibles au bruit et atténuent la sensation de douleur. On peut avoir tendance à s’exposer plus lorsque la perception du son et de la douleur est diminuée.

La prévention

🧭 Informer et réduire les risques

  • L’entrée à votre soirée donne-t-elle droit à une boisson ? Proposez le choix entre deux boissons non alcoolisées et une boisson alcoolisée.
  • Optez pour des petits prix pour les boissons non alcoolisées – qui devront toujours être moins chères que les boissons alcoolisées – et le verre d’eau sera, bien entendu, gratuit.
  • Afin de proposer un réel choix entre les boissons alcoolisées et les boissons non alcoolisées, développez des partenariats avec les distributeurs de boissons non alcoolisées ou proposez des cocktails sans alcools.
  • Prévoyez des espaces plus calmes où les personnes pourront se poser, se reposer, discuter tranquillement, avec éventuellement des documents d’information sur les différents produits. Des bouchons d’oreilles pour réduire les risques auditifs peuvent également être prévus. Pensez à indiquer ces lieux par des panneaux.
  • Prévoyez l’installation de fontaines à eau gratuite dans les endroits les plus fréquentés.
  • Une trop forte consommation d’alcool augmente le risque d’avoir des rapports sexuels non protégés. Aussi, vous pouvez prévoir des petites corbeilles de préservatifs à disposer dans des endroits discrets (les toilettes, le vestiaire, …) avec de la documentation.
  • Dispositifs SAM et/ou Capitaine de soirée : A l’entrée, proposez par exemple, aux conducteurs un bracelet « Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas« . En échange, ils pourront bénéficier gratuitement d’une ou plusieurs boissons non alcoolisées… À la fin de la soirée, si l’éthylotest est négatif, ils participent à un tirage au sort, repartent avec un cadeau ou obtiennent une réduction sur leur ticket d’entrée…
  • Proposez un éthylotest à chaque conducteur quittant la soirée et incitez-le à tenir compte du résultat. Prenez soin de donner le test « de la main à la main », il n’en aura que plus de valeur.
  • Afin de proposer une alternative à ceux qui ne veulent pas prendre leur voiture, prévoyez des navettes ou faites appel à des taxis en négociant des tarifs étudiants avec la compagnie. Mais attention, pensez également aux personnes qui prendront leur voiture juste après leur descente du bus, et prévoyez également pour eux des éthylotests.
  • Et bien entendu, informez sur le dispositif que vous mettez en place durant la soirée sous forme de tract donné à l’arrivée, de message sur le ticket d’entrée, d’affiches dans des lieux précis, de messages par le DJ…
  • Les Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) visent notamment à regrouper les dispositifs de réduction des risques : boutiques, bus, automates, documents d’information pouvant vous aider à mettre en place et animer des stands de prévention et de réduction des risques.
Le programme Label Vie

Certaines de ces solutions peuvent avoir un coût (ex : tickets d’entrée moins chers pour les « conducteurs sobres », boissons offertes, cadeaux…) difficile à supporter pour l’association. Vous pouvez obtenir un soutien financier pouvant aller jusqu’à 800 € grâce à l’opération LABEL VIE, qui soutient des projets de sensibilisation à la sécurité routière réalisés par des jeunes pour des jeunes.

Dossier disponible sur le site www.label-vie.net ou contacter directement le Coordinateur sécurité routière à la Direction départementale des territoires (ex-DDE) de votre département, ou encore la Maison de la Sécurité Routière dans les départements où il y en a. Si vous prévoyez de faire d’autres soirées, prenez un petit temps pour faire le bilan de ce que vous avez mis en place durant la soirée pour réduire les comportements à risques … ce qui a bien marché, ce qui a été plus difficile, … votre soirée suivante n’en sera que plus réussie !

Les flyers
  • Des documents de prévention et de réduction des risques sont mis à disposition des teuffers. Ils présentent les effets caractéristiques des substances, évoquent les effets indésirables potentiels, les effets secondaires, les risques sur le moyen ou le long termes (risques de pharmacodépendance par exemple)ainsi que les modalités de consommation.
  • Un flyer est consacré aux risques spécifiques liés à la poly consommation
  • Un flyer rappelle le contexte légal régissant l’usage de drogues en France
  • Un flyer intitulé « Repères » donne des indicateurs aux usagers, pour leur permettre d’évaluer leur rapport aux produits et l’impact que cela peut représenter dans une vie.
  • Des plaquettes sont également distribuées pour promouvoir et favoriser l’accès aux dispositifs de soins locaux.

[Source : Michel MONZEL, Éducateur spécialisé, Coordinateur du Service en amont – Prévention des addictions et des conduites à risques]

🛠️ Comment mettre en place un stand ?

Comment rendre attractif un stand prévention alcool lors d’une soirée avec alcool ?
  • Mettez de la déco autour du stand et sur le stand : affiche(s), nappe colorée…
  • Proposez au moins un jeu ludique : info/intox, roue avec des questions…
  • Le stand doit être bien ordonné : un stand où on ne voit pas ce qu’il y a dessus est inutile.
  • Afin de faire venir les gens sur votre stand, il faut les interpeller soit en leur proposant un quizz ou le jeu ludique, soit en leur disant que vous leur offrez des choses.
  • Surtout ne restez pas les bras croisés derrière le stand mais ayez une position ouverte : les gens viendront de ce fait plus facilement vers vous.
Comment rendre attractive une soirée avec juste un bar de jus de fruit ?
  • Ne faites pas un bar avec une seule sorte de jus de fruit.
  • Choisissez différentes recettes de cocktails sans alcool car tout le monde ne boit pas forcément de jus d’orange.
  • Rendez les verres attractifs : choisir de préférence des cocktails colorés, ajouter des bonbons en déco ou du sucre autour des verres.
  • Travaillez sur l’ambiance : Ne pas mettre toujours le même style de musique, voyes si des personnes ont des talents cachés (bon danseur, musicien…) et utilisez-les pour cette soirée.
Comment mettre en place un stand capitaine de soirée ?
  • Prévoyez des bracelets inviolables afin que les personnes qui viennent souffler à la fin soient bien les personnes qui se sont engagées.
  • Prévoyez des softs pour les capitaines, soit à volonté soit un nombre prédéfini par vous-même.
  • Afin que les capitaines respectent leur engagement, promettez-leur une récompense (éthylotest, stylo…) et offrez-leur si possible un café.
  • Attention légalement, vous ne pouvez pas prendre les clés des conducteurs : le cas échéant appelez les forces de l’ordre.
Quel discours tenir aux étudiants pour qu’ils soient intéressés par notre action ?
  • La première chose est de ne pas être moralisateur. Si vous commencez votre discours par « c’est mal de boire » vous n’aurez plus aucune attention de la part des autres étudiants.
  • Utilisez le fait que vous soyez aussi étudiants et que vous aussi vous faites la fête, mais en étant raisonnable.
  • Évitez d’aller directement à la problématique alcool au volant, avant d’avoir votre discours préventif, proposez-leur de participer à votre animation, ils seront beaucoup plus ouverts et attentifs quand vous leur parlerez des risques d’une alcoolisation massive.

Émilie BRZAKOVIC : Chargée de projet promotion de la santé, Mutuelle générale des étudiants de l’Est (MGEL

🚑 Le poste de secours

En fonction du nombre de personnes attendues et de la nature de la manifestation, il est bon de prévoir un poste de secours pour couvrir l’événement (manifestation sportive ou culturelle, foire, concert, grand rassemblement…).

Un poste de secours présente plusieurs intérêts que ce soit pour l’organisateur de la manifestation mais également pour les participants et/ou spectateurs :

  • Il permet à l’organisateur de se couvrir face à certains risques ;
  • Il permet une prise en charge rapide de la victime, la rapidité étant primordiale pour certains accidents graves (hémorragies, arrêt cardio-respiratoire …) ;
  • Il permet un gain de temps dans l’appel des secours professionnels et un confort pour la victime.

Cette fonction peut être confiée soit à des personnes formées aux gestes de premières urgences en interne à l’université (étudiants, infirmières, salariés, ….), soit à des professionnels (croix rouge, protection civile, ….), mais le coût sera différent.

[Source : Direction Hygiène Sécurité et Environnement de l’Université de Lorraine]

Un poste de secours peut être assuré par une équipe de secouristes de la Croix Rouge Française ou de l’ADPC (Association Départementale de Protection Civile). Attention ! Le dispositif est payant et un délai d’un mois est nécessaire pour mettre en place une convention avec une de ces associations. N’hésitez pas à vous renseigner au plus tôt.

Après la fête

Faire le point

Comme toutes actions de prévention, vous devez faire le bilan de celle-ci, afin de savoir si vous allez reconduire ce genre d’actions telle quelle, ou si vous devez les modifier pour qu’elles soient plus efficaces.

Voici ce qu’on doit retrouver dans un bilan :

  • Le nombre de personnes présentes à votre soirée
  • Le nombre de personnes venues sur votre stand
  • La quantité de matériel distribué (éthylotest chimique, préservatifs masculin et féminin, documents informatifs, bracelet SAM…)
  • Le nombre de mesures d’alcoolémie que vous avez effectué
  • Les remarques des étudiants que vous pourrez grouper avec les résultats du questionnaire qualité (cf. PJ)
  • Vos remarques