Les sciences et technologies du numérique évoluent en permanence, de manière encore plus rapide que dans les autres disciplines, et connaissent l’émergence de nouveaux thèmes, aussi bien sur des aspects fondamentaux que dans des nouveaux domaines d’application. Le site s’appuie sur une expertise particulière et une masse critique de chercheurs spécialistes des méthodes formelles et symboliques d’une part, et des méthodes numériques d’autre part. Ceci permet aux équipes du site d’aborder des thématiques de recherche et des applications, dont des thématiques récemment portées sur le devant de la scène, telles que la fiabilité des systèmes, l’analyse des données, l’IA et la cybersécurité, la fabrication additive, les systèmes cyber-physiques. La dynamique interdisciplinaire de LUE permet aussi de créer des nouveaux projets communs, interfaçant les sciences et technologies du numérique avec d’autres disciplines, notamment les impacts sociétaux, organisationnels, économiques et juridiques de cette transition.
Les projets soutenus par Lorraine Université d’Excellence
l’IMPACT DigiTrust
Le projet LUE DigiTrust vise à mener des recherches autour de la sécurité informatique telles que sur les usines et villes intelligentes, capteurs, caméras, téléphones mobiles, montres, équipements de maison, de voiture, de santé. Afin de répondre à ces défis et de contribuer à préserver la confiance des citoyens peuvent avoir dans le numérique, DigiTrust encourage la recherche interdisciplinaire basée sur la complémentarité des expertises présentes dans les entités de l’Université de Lorraine et de ses partenaires.
L’action exploratoire C-Shift
Le projet C-Shift soutient une approche pluridisciplinaire : mutualiser les connaissances et les compétences sur le challenge cobotique (faire de la cross-fertilisation un vrai effet transformant).
Des technologies de pointe
L’université et ses partenaires sont en pointe sur des domaines tels que l’étude approfondie des primitives cryptographiques et de la cryptanalyse (record mondial en cassant le codage RSA 768 bits, résolution de certains cas du problème du logarithme discret, identification de vulnérabilités SSL importantes avec l’attaque Logjam…), la vérification formelle des protocoles de sécurité qui s’appuient sur des primitives cryptographiques (Grants ERC ProSecure et Spooc), l’étude et l’élimination de code malicieux dans le Laboratoire de Haute Sécurité Informatique, une infrastructure unique dans le paysage académique européen, pour mener des expériences pointues et sensibles sur la cyber-sécurité.
