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Dispositifs d’alerte

En tant qu'usagers (étudiants), personnels ou observateurs de l'Université de Lorraine, vous pouvez être amenés à signaler et alerter de situations ou de comportements que vous pouvez observer afin de vous protéger ou de protéger des intérêts collectifs.

Témoins d’évènement | Harcèlement sexuel et discrimination | Bizutage | Harcèlement moral | Alertes professionnelles

Vous êtes témoin ou victime d’un évènement sur le domaine de l’université

Ces évènements peuvent être de 4 types :

  • Technologiques (Incident nucléaire, source(s) radioactive(s) et rayonnement non contrôlé, transport de matières dangereuses, fuite de gaz, etc)
  • Actions hostiles ou malveillantes (Mouvements de foule, alerte à la bombe, attentat, séquestration, agression, dégradation, vol ou intrusion en zone sensible, prise d’otage)
  • Naturels (inondation, tempête, incendie, séisme, glissement de terrain)
  • Sanitaires (Maladie infectieuse, urgence psychiatrique, accident avec blessés, décès traumatique, suicide)

Vous devez alerter les secours professionnels

  • SAMU 15
  • Police secours 17
  • Pompiers 18
  • Urgences en Europe. 112
  • Urgences pour les personnes sourdes, malentendantes et aphasiques (sms accessible) 114

Prévenez l’Université de Lorraine

  • Numéro d’urgence de l’Université de Lorraine – 03 55 51 00 00 (Disponible 7j/7 et 24h/24)
  • Adresse mail – alerte@univ-lorraine.fr

Dispositif de signalement
harcèlement sexuel &
discrimination

06 38 97 73 91

harcelement-sexuel-discrimination@univ-lorraine.fr

Dispositif est indépendant d’une démarche externe initiée par la victime (dépôt de plainte, contact d’une association, etc.).

Bizutage, harcèlement, dites non !

Numéros verts nationaux

  • 3020 du lundi au vendredi de 9h à 18h sauf jours fériés
  • 3018 toute question relative au cyber-harcèlement

En académie, des référents académiques départementaux

Dispositif d’alerte et de traitement des situations de harcèlement moral

Ce dispositif d’alerte s’adresse aux agents de l’établissement ainsi qu’aux doctorants. Une cellule dédiée permet de traiter les signalements de harcèlement moral au travail.

Dispositif interne d’alerte professionnelle

En réponse à la loi Waserman du 21 mars 2022 sur les lanceurs d’alerte, un dispositif interne permet de signaler des faits se rapportant à l’université de Lorraine et pouvant constituer :

  • un crime ou un délit,
  • une menace ou d’un préjudice pour l’intérêt général,
  • une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France,
  • une violation du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement, des règles applicables à l’université de Lorraine,
  • une infraction d’atteinte à la probité, notamment : corruption, trafic d’influence, concussion, prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics, favoritisme.

Les violences, discriminations, faits de harcèlement moral ou sexuel ou sexistes ne sont pas concernés par le dispositif interne de signalement des alertes professionnelles. Pour ces agissements, voir le dispositif de signalement harcèlement sexuel & discriminations.

Les faits, informations ou documents couverts par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret des relations entre un avocat et son client sont également écartés du présent dispositif.

saisir le dispositif interne d’alerte professionnelle

03 72 74 00 51

referent-alerte@univ-lorraine.fr

Comment fonctionne le dispositif interne d’alerte professionnelle ?

Qui peut saisir le dispositif ?

L’alerte peut être lancée auprès du référent alerte professionnelle par tout employé de l’université de Lorraine au sens large :

  • membres du personnel,
  • collaborateurs extérieurs ou occasionnels de l’université de Lorraine,
  • membres des instances de l’université de Lorraine,
  • cocontractants de l’établissement et à leurs sous-traitants.
    Le lanceur d’alerte est nécessairement une personne physique.

Par quels canaux émettre un signalement ?

Le signalement est effectué au moyen des canaux suivants :

  • par téléphone sur le numéro du référent alerte professionnelle au 03 72 74 00 51 : avec l’accord du lanceur d’alerte, le signalement effectué par téléphone est intégralement retranscrit par écrit. Le lanceur d’alerte a la possibilité de vérifier, de rectifier et d’approuver la transcription de la conversation par l’apposition de sa signature.
  • par courriel à referent-alerte@univ-lorraine.fr
  • par courrier (par voie postale ou par courrier interne) à :
    Référent alerte professionnelle
    Université de Lorraine
    Direction des affaires juridiques
    34 cours Léopold
    54012 NANCY

Le signalement peut être anonyme.

Que doit contenir l’alerte ?

Lors de son signalement, le lanceur d’alerte fait part des faits justifiant le signalement et transmet les informations ou documents, quels que soient leur nature ou leur support, permettant d’apprécier la recevabilité et le bien-fondé du signalement. Il peut s’agir de tout type de document figurant sur n’importe quel support (papier, électronique), de photos, d’enregistrements.

Les informations communiquées doivent rester factuelles et présenter un lien direct avec l’objet de l’alerte.

Le lanceur d’alerte transmet également les informations permettant les échanges avec le référent alerte professionnelle, par exemple une adresse non professionnelle ou une boîte postale.

En même temps que son signalement, hormis le cas d’un signalement anonyme, le lanceur d’alerte transmet tout élément qui justifie qu’il appartient aux employés de l’université de Lorraine.

Quelles étapes suivent l’émission de l’alerte ?

La réception et l’examen de la recevabilité : dans un délai de sept jours ouvrés, le référent alerte professionnelle informe par écrit le lanceur d’alerte de la réception de son signalement, ainsi que du délai prévisible nécessaire à l’examen de sa recevabilité, des mesures envisagées ou prises pour évaluer l’exactitude des allégations et des modalités suivant lesquelles il est informé des suites données à son signalement.

L’examen du bien-fondé de l’alerte : lorsque le signalement est jugé recevable, le référent alerte vérifie son bien fondé dans un délai de trois mois. Cette phase permet d’analyser les faits signalés et de les documenter : analyse juridique et technique des faits, collecte des preuves, échanges avec différentes parties prenantes, audition des témoins, réalisation d’actes d’expertise, etc.
Au terme de ces vérifications, le lanceur d’alerte est informé des suites données à l’alerte.

Les opérations de recevabilité et d’examen du bien-fondé (ou instruction) recherchent l’exactitude et l’objectivité.

  • L’exactitude : les faits signalés doivent avoir été établis avec une certitude suffisante, être étayés par une pièce existante et probante (écrits, témoignages concordants, etc.), recoupés et vérifiés.
  • L’objectivité : le principe d’objectivité et d’impartialité implique d’instruire « à charge et à décharge », de rechercher à la fois les éléments susceptibles de confirmer et de contredire les faits signalés.

Quelles obligations pour le lanceur d’alerte ?

Le lanceur d’alerte doit agir de bonne foi (avec loyauté, sans intention de nuire) et ne bénéficier d’aucune contrepartie financière directe. Lorsque le signalement est fait de mauvaise foi, le lanceur d’alerte s’expose à des poursuites disciplinaires. Il encourt également les peines prévues par l’article 226-10 du code pénal relatives aux dénonciations calomnieuses.

Quelles protections pour le lanceur d’alerte ?

  • La confidentialité : au cours de la procédure, respect d’une stricte confidentialité, à l’égard de l’identité du lanceur d’alerte, des personnes visées, des tiers mentionnés.
  • La protection contre les représailles : le lanceur d’alerte ne peut faire l’objet d’aucune mesure de représailles, ni de menaces ou de tentatives de recourir à de telles mesures (préjudice sur sa carrière, sur sa rémunération, atteinte à sa réputation…).
  • L’irresponsabilité civile et pénale : le lanceur d’alerte ne peut être inquiété ni civilement pour les préjudices que son signalement de bonne foi aura causés, ni pénalement pour avoir intercepté et emmené des documents confidentiels liés à son alerte, contenant des informations dont il aura eu accès de façon licite.

Les personnes qui aident le lanceur d’alerte à effectuer le signalement bénéficient des mêmes protections.

Les droits sur les données à caractère personnel

Les personnes concernées par l’alerte (lanceur d’alerte, personne mise en cause par l’alerte, victime si différente du lanceur d’alerte, témoins, etc.) disposent des droits énoncés par les dispositions légales en vigueur relatives à la protection des données personnelles, notamment le droit d’accès, de rectification, d’effacement des données et le droit à la limitation du traitement de leurs données. Pour exercer ses droits, chaque personne concernée peut contacter le délégué à la protection des données de l’université de Lorraine :

  • par courriel à dpo-contact@univ-lorraine.fr
  • par courrier (par voie postale ou par courrier interne) à :
    • Délégué à la protection des données
      Université de Lorraine – Direction des affaires juridiques
      34 cours Léopold – 54012 Nancy
Informations destinées aux personnes qui réalisent effectivement un signalement professionnel et aux personnes visées par une alerte (personne mise en cause, victime, témoin)

Responsable du traitement : Mme Hélène BOULANGER, présidente de l’université de Lorraine, cabinet-presidente@univ-lorraine.fr

Représentant du responsable du traitement (responsable opérationnel du traitement) : Mme Sarah WEBER, référente déontologue, référent alerte professionnelle, referent-alerte@univ-lorraine.fr, 03 72 74 00 51

Délégué à la protection des données : M. Jean-Daniel DURAND, dpo-contact@univ-lorraine.fr, 03.72.74.00.67

Finalités du traitement et base juridique du traitement : recueil et traitement des signalements émanant des personnels et des collaborateurs de l’établissement, relatifs à l’existence ou la probable survenance de conduites ou de situations contraires à la loi, au règlement, à l’intérêt général, ou susceptibles caractériser des faits d’atteinte à la probité.

Le traitement a pour fondement la loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (modifiée par la loi n°2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte) et le décret n°2022-1284 du 3 octobre 2022 relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte et fixant la liste des autorités externes.

Destinataires ou catégories de destinataires des données à caractère personnel :

  • Référent alerte professionnelle et personnes expressément autorisées par le responsable de traitement à réceptionner et instruire le signalement en interne ;
  • Le cas échéant, en externe, tiers experts, avocats, autres conseils professionnels dont le concours est rendu nécessaire au cours de l’instruction par le traitement de l’alerte.

Transfert de données à caractère personnel vers un pays tiers ou à une organisation internationale : non concerné

Durée de conservation des données à caractère personnel collectées : durée strictement nécessaire à l’instruction du signalement, sauf procédure disciplinaire, contentieuse ou judiciaire qui découle des conclusions de l’instruction (conservation jusqu’au terme de cette procédure ou de la prescription des recours à l’encontre de la décision qui en résulte).

Droits des personnes pouvant être exercés auprès du responsable du traitement :

  • Droit d’accès aux données à caractère personnel les concernant : par courriel au référent alerte professionnelle.
  • Droit d’opposition quant à l’utilisation des données personnelles ou droit à la limitation du traitement : non applicable (le traitement des données repose sur une obligation légale). Exception : l’enregistrement du signalement par oral reste soumis au droit d’opposition et peut être exercé auprès référent alerte professionnelle au moment du signalement.
  • Droit à la rectification des données à caractère personnel les concernant : les données collectées peuvent être modifiées à la demande de l’intéressé, par courriel au référent alerte professionnelle.
  • Droits à l’effacement des données : la personne concernée peut demander l’effacement de ses données, lorsqu’elles ne sont pas ou plus nécessaires au regard de la finalité du traitement et de la durée de conservation prévue, par courriel au référent alerte professionnelle. Les suites données à l’alerte, à l’issue du traitement, peuvent amener à conserver les données personnelles nécessaires à la conduite d’une procédure judiciaire, contentieuse ou disciplinaire.
  • Droit à la portabilité des données : l’intéressé peut obtenir une copie de ses données par courriel au référent alerte professionnelle.
  • Droit au retrait du consentement : Le retrait du consentement ne trouve à s’appliquer que lors de la consignation du signalement effectué par oral. Ce droit peut être exercé par courriel au référent alerte professionnelle. L’exercice de ce droit n’a pas pour conséquence de faire disparaître le signalement, au regard l’obligation légale fondant le traitement.
  • Droit du lanceur d’alerte de saisir les autorités compétentes listées par le décret du 3 octobre 2022 : ne s’applique pas aux personnes visées par l’alerte.
  • Garantie quant à la fourniture des données : l’exigence de fourniture de données à caractère personnel a un caractère légal (collecte et traitement licites). La non-fourniture de ces données n’expose l’auteur du signalement à aucune conséquence (absence de représailles).
  • Traitement ultérieur des données à caractère personnel, les données relatives au signalement peuvent être réutilisées :
    • lorsque l’instruction met à jour une situation qui n’était pas connue et qui est susceptible d’entrer dans le champ du dispositif d’alertes professionnelles ;
    • lorsqu’à la suite de l’instruction du signalement, une procédure disciplinaire, contentieuse et / ou judiciaire est engagée.
    • Dans tous les cas, cette réutilisation apporte les garanties appropriées de protection de la personne concernée et des droits et libertés d’autrui.

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