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Les 3 réalisations dont je suis le plus fier : exemple de Hugo

Hugo M., 30 ans, originaire du territoire de Belfort.

Après un baccalauréat de Technicien en construction mécanique, je travaille en intérim à GEC Alsthom à Belfort, puis je suis embauché. Je me vois confier des responsabilités croissantes dans les différents postes que j’occupe.

En parallèle, je suis une formation en Résistance des matériaux, je m’inscris en cours du soir pour préparer un DUT en Génie mécanique et productique et je suis des formations internes à l’entreprise.

A 26 ans, j’obtiens un congé individuel de formation de 3 ans et j’intègre la 2ème année d’une école d’ingénieurs à Nancy.

Mes réalisations

1. A 24 ans, dans le laboratoire d’essais où je travaillais, mon chef m’a confié pour mission d’optimiser la fiabilité d’une cuve de simulation d’airbag pour laquelle l’entreprise avait déposé un brevet. Personne auparavant, même parmi les ingénieurs, ne s’était penché sur le problème.

J’ai établi une corrélation entre les essais réels et la simulation pour identifier les nouveaux paramètres, recalculer d’après les nouvelles données et aboutir à un meilleur résultat.

5. Après avoir eu mon bac péniblement et sans aucune motivation à 21 ans, j’ai entrepris des cours du soir pour obtenir un DUT.

Mon entourage me donnait 3 mois mais je m’étais fait le pari de réussir en 3 ans alors qu’il en faut normalement 4. Résultat : j’ai obtenu mon DUT en 3 ans et j’ai poursuivi mes études.

6. J’ai commencé le judo à l’âge de 8 ans sans beaucoup de conviction car mon père m’y avait inscrit sans me demander mon avis. Après 6 ans d’efforts, j’ai pourtant atteint le niveau national. J’ai battu le n° 5 français en compétition officielle par équipe, offrant ainsi à mon équipe la qualification aux championnats de France.

Analyse

Hugoest quelqu’un de déterminé et veut, sans être démesurément ambitieux, réussir sa vie personnelle aussi bien que professionnelle.

Il a une grande puissance de travail et a appris très jeune à se lancer des défis. Des ennuis de santé lui ont plusieurs fois mis des bâtons dans les roues mais il a toujours persévéré.

Son diplôme d’ingénieur en poche, son entreprise l’a réintégré en tant qu’ »ingénieur-maison » et non pas avec son titre d’ingénieur.

Sa question a alors été : est-ce que je cherche ailleurs ?

Il a envoyé quelques CV sans conviction car il aimait cette entreprise et ne souhaitait pas la quitter.

Il a appris à négocier avec sa hiérarchie et abouti après plusieurs mois à une reconnaissance de son diplôme.